Rapport 2018
Rapport 2014
Rapport 2010
L’Observatoire de la langue française
L’Observatoire de la langue française recueille et analyse des données sur la situation du français par pays, par secteur d’activité et dans les organisations internationales afin de pouvoir disposer de statistiques fiables sur la place et les usages de cette langue dans le monde.
Avec ses partenaires privilégiés, l’Observatoire est au cœur de la réflexion méthodologique concernant l’étude des évolutions et des dynamiques linguistiques et de l’estimation du nombre de francophones. Il a ainsi organisé le 2e séminaire international sur les méthodologies d’observation de la langue française qui s’est tenu au siège de l’Organisation internationale de la Francophonie les 2 et 3 octobre 2014.
Le Comité scientifique de l’Observatoire de la langue française
À l’invitation de M. l’Administrateur de l’OIF, douze personnalités du monde universitaire et scientifique ont accepté de siéger, à partir de 2017 et pour une période de 2 ans renouvelable, au sein du comité scientifique destiné à appuyer l’Observatoire de la langue française dans son travail de collecte et d’analyse de données sur la présence et l’usage du français dans le monde.
Issus de toutes les régions du monde, ces chercheuses et chercheurs reconnus dans les différentes disciplines permettant de saisir les réalités de l’usage des langues dans tous les domaines, ont été choisis pour leur domaine de compétence académique, l’orientation de leur recherche et la valeur de leurs publications. Ces universitaires et chercheurs ne représentent aucune institution ni Gouvernement.
Réunis à six reprises, en 2017, 2018, 2019, 2021 et 2022, les membres du Comité scientifique ont pour tâche de :
- Certifier les sources utilisées pour la production de données sur la langue française ;
- Valider les termes de référence de nouvelles investigations ;
- Examiner de façon indépendante les choix méthodologiques et les pistes de recherche à explorer en priorité ;
- Valider la qualité scientifique des résultats et des analyses concernant tout particulièrement l’estimation du nombre de francophones et l’apprentissage du et en français.
Conformément aux engagements initiaux, l’Administratrice de l’OIF, Mme Catherine CANO, a procédé au renouvellement partiel des membres du Comité en juin 2019.
Les membres du comité :
Jean-Pierre CORBEIL, professeur associé au département de sociologie de l’université Laval, Québec (Canada).
François GRIN, professeur d’économie à la Faculté de traduction et d’interprétation de l’Université de Genève (Suisse).
Jean-Marie KLINKENBERG, professeur émérite de l’Université de Liège (Belgique).
Jean-Martial KOUAME, professeur titulaire au département des sciences du langage de l’université Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan et directeur de l’Institut de linguistique appliquée d’Abidjan (Côte d’Ivoire).
Samir MARZOUKI, professeur émérite de littérature française et francophone à l’université de Manouba à Tunis (Tunisie).
Marinette MATTHEY, professeure émérite en sciences du langage à l’université Grenoble-Alpes (France).
Thi Thanh Huong NGUYEN, enseignante-chercheuse, maîtresse de conférences, Institut polytechnique de Hanoï (Vietnam).
Adeline Larissa SIMO-SOUOP, chargée de cours de linguistique française et de didactique du français, département de français de l’université de Buea (Cameroun).
Destiny TCHEOUHALI, professeur de communication internationale au département de communication sociale et publique de l’université du Québec à Montréal et co-titulaire de la Chaire UNESCO en communication et technologies pour le développement (Canada-Québec).
Rada TIRVASSEN, directeur du Département des langues européennes modernes à l’Université de Pretoria, (Afrique du Sud).
Thierry VERDEL, recteur de l’université Senghor, opérateur direct de la Francophonie, Alexandrie (Égypte).
Monica VLAD, professeure des universités, directrice de l’Institut des études doctorales à l’université Ovidius Constanta (Roumanie).
Rôle :
- Avis consultatif sur le programme de recherche de l’Observatoire de la langue française dans le cadre de ses publications.
- Conseil et validation des termes de référence des recherches à mener
- Avis et validation de la méthodologie et des résultats de l’estimation du nombre de francophones dans le monde
Jean-Pierre Corbeil
Jean-Pierre Corbeil est professeur associé au département de sociologie de l’université Laval, Québec (Canada). Il était précédemment directeur adjoint à la Division de la statistique sociale et autochtone et dirigeait le Centre de la statistique ethnoculturelle, langue et immigration à Statistique Canada. Après avoir obtenu un B.A. et un M.A. de l’Université McGill, il a décroché un doctorat en sociologie de l’Université de Montréal. Il œuvre dans le domaine de la démolinguistique et étudie la situation linguistique au Canada depuis plus de vingt ans, période durant laquelle il a publié de nombreux ouvrages sur le sujet. Parmi ses activités et réalisations clés, il est notamment responsable du programme de la statistique linguistique de Statistique Canada et du contenu linguistique du recensement canadien. Il co-préside, avec le professeur Richard Marcoux de l’ODSEF, le comité consultatif sur la statistique linguistique de Statistique Canada, qu’il a mis sur pied en 2017. Il a été membre du Comité scientifique de l’Office québécois de la langue française de 2010 à 2013 et a été co-responsable de la grande enquête sur la vitalité des minorités de langue officielle au Canada menée par le gouvernement canadien en 2006. Outre l’étude des dynamiques linguistiques, ses champs d’intérêt comprennent notamment l’immigration, le pluralisme ethnoculturel ainsi que les catégorisations et les représentations sociales en matière de rapports intergroupes et interlinguistiques.
François GRIN
François Grin est professeur ordinaire d’économie à la Faculté de traduction et d’interprétation (FTI) de l’Université de Genève, où il dirige l’Observatoire Économie-Langues-Formation (www.elf.unige.ch). Il est par ailleurs président de la Délégation suisse à la langue française (www.dlf-suisse.ch). François Grin s’est spécialisé en économie des langues, en économie de l’éducation et en évaluation des politiques publiques dans ces domaines. Il est l’auteur d’un grand nombre de publications scientifiques et a piloté de nombreux projets de recherche et d’évaluation dans le domaine des politiques linguistiques, que ce soit pour des organismes scientifiques, des organisations non-gouvernementales ou internationale ou des autorités nationales ou régionales (par exemple en Suisse, France, Irlande, Australie, Nouvelle-Zélande) sur ces questions. Il dirige actuellement le projet MIME (« Mobilité et inclusion dans le multilinguisme européen », 2014-2018), financé par la Commission européenne (7ème programme cadre), qui rassemble des chercheurs de 22 universités réparties dans 16 pays, et dans lequel une dizaine de disciplines des sciences sociales et humaines sont représentées.
Jean-Marie KLINKENBERG
Jean-Marie Klinkenberg est professeur émérite de l’Université de Liège, où il était titulaire de la chaire de Sémiotique et rhétorique. Ses activités scientifiques se sont orientées dans deux directions. Celle de la linguistique et de la sémiotique d’une part, celle des cultures francophones de l’autre. Du premier côté, il a participé à la rénovation de la rhétorique au sein du collectif transdisciplinaire mondialement connu sous le nom de Groupe µ et a contribué aux évolutions récentes de la sémiotique vers une prise en compte des dimensions sociales et cognitives du sens. Représentant la Belgique à l’International Association for Semotic Studies, il a été élu à quatre reprises à la présidence de l’International Association for Visual Semotics. Dans la seconde orientation, il a renouvelé l’approche des lettres et des cultures francophones, en envisageant celles-ci dans une optique institutionnelle. Il a longtemps présidé le plus ancien Centre d’Études québécoises d’Europe, a contribué à fonder l’Association internationale des études québécoises, et a créé à l’université de Liège un Centre d’étude de la littérature belge francophone. Il a été membre des collèges d’experts du Fonds national de la recherche scientifique et du Fonds voor wetenschapelijke onderzoek (Belgique), du Comité national de la recherche scientifique (France), du comité directeur de plusieurs réseaux de l’Agence universitaire de la francophonie et a siégé au Haut Conseil de la francophonie. Il préside dans son pays le Conseil de la langue française et de la politique linguistique. Il a publié près de 700 travaux dans les domaines précités, seul (e. g. Le Sens rhétorique, 1990, Sept leçons de rhétorique et de sémiotique, 1996, Précis de sémiotique générale, 2000) ou avec le Groupe µ (de Rhétorique générale, 1970 — un classique des sciences humaines traduit en une vingtaine de langues — à Principia semiotica, 2015, en passant par le Traité du signe visuel, 1992). Il a également une activité d’essayiste (son essai le plus récent : La Langue dans la Cité, 2015, a reçu le Prix du livre politique 2016). Docteur honoris causa de plusieurs universités, Commandeur des Arts et Lettres et Officier de l’Ordre des palmes académiques (France), membre de l’Ordre des francophones d’Amérique (Québec) et Grand Officier dans les trois Ordres nationaux belges, il est Membre de l’Académie royale de Belgique.
Jean-Martial KOUAME
Koia Jean-Martial KOUAME est Professeur en sciences du langage et directeur de l’Institut de Linguistique Appliquée à l’Université Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan en Côte d’Ivoire. Titulaire d’un doctorat en Sciences du langage de l’Université de Montpellier 3, il a suivi une formation lexicographique au Trésor de la Langue Française au Québec (TLFQ), un stage postdoctoral en Sciences de l’Education à l’Université de Montréal et a occupé le poste de chercheur postdoctoral du projet Pluri-L des trois pôles universitaires, Angers, Le Mans et Nantes. Ses domaines de recherche sont : la variation du français en Afrique, la didactique du français en milieux plurilingues et la lexicologie francophone. M. Kouamé a participé en tant que membre ou responsable d’axe à des projets de recherche autour des particularités du français, du plurilinguisme en milieu éducatif, de la dynamique des langues et de la transmission du français. Il est actuellement responsable de l’Équipe didactique des langues du Laboratoire de Description, de Didactique et de Dynamique des Langues en Côte d’Ivoire (L3DL-CI) et correspondant local de l’association Éducation et Diversité Linguistique et Culturelle (EDILIC). Collaborateur de l’Observatoire de la langue française sur le rapport 2014 de la langue française dans le monde M. Kouamé est l’auteur d’une vingtaine de publications portant sur les variétés du français en Côte d’Ivoire, l’enseignement-apprentissage du français, la diversité linguistique à l’école et sur le contenu des manuels scolaires.
Samir MARZOUKI
Samir Marzouki est professeur émérite de littérature française et francophone à l’université de Manouba, à Tunis, et docteur d’Etat. Il occupe également les postes de directeur de l’unité de recherche UR11ES40, de l’Ecole doctorale « Culture, patrimoine, communication » de l’Université de Manouba et de président de la Commission sectorielle de français au Ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique (habilitation des licences, masters et doctorats). Il est aussi expert pour « Dialogue d’expertise », « Expertise France » (Enseignement du français) l’ALECSO (traduction). Auteur d’une quinzaine d’ouvrages et de deux cents articles, en français et en arabe, sur la littérature française et francophone, la littérature comparée, la didactique des langues et des cultures, la langue française en Tunisie et au Maghreb, la traduction publiés en Tunisie, en France, en Belgique, aux USA, au Royaume-Uni, au Liban. Ancien directeur de l’Ecole normale supérieure de Tunis et de l’Institut supérieur de l’éducation et de la formation continue de l’Université de Tunis, ancien directeur de l’éducation et de la formation à l’Organisation internationale de la Francophonie, ancien directeur de l’enseignement supérieur au ministère tunisien de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, ancien membre du conseil d’administration de l’Agence universitaire de la Francophonie. Président de l’Association tunisienne pour la pédagogie du français et de la Commission du monde arabe de la Fédération internationale des professeurs de français, membre du conseil d’administration de cette fédération. Ecrivain bilingue, prix national tunisien pour la littérature de jeunesse en 2005. Producteur, depuis janvier 1985, sur la chaîne internationale de la radio nationale tunisienne d’une émission en français, « Intermèdes littéraires ».
Marinette MATTHEY
Marinette Matthey est professeure émérite en sciences du langage de l’Université Grenoble Alpes. Elle a enseigné auparavant aux universités de Neuchâtel, Genève et Lausanne (Suisse) et à l’université Lyon 2. Ses travaux de recherche et son enseignement explorent différents domaines des sciences du langage, tels que l’apprentissage des langues, la sociolinguistique des contacts de langues, les aspects politico-linguistiques de la migration, les représentations sociales du bi/plurilinguisme d’une part, des langues régionales de l’autre. Elle s’intéresse également aux aspects didactiques de l’enseignement du français et aux aspects sociaux de l’orthographe. Elle est présidente du Réseau Francophone de Sociolinguistique (deuxième et dernier mandat 2015-2017), a été membre de la Délégation à la langue française (DLF) de la Conférence intercantonale de l’Instruction publique de Suisse romande et du Tessin de 1996 à 2016 et directrice de l’équipe d’accueil LIDILEM (Linguistique et didactique des langues étrangères et maternelles) de 2010 à 2017.
Thi Thanh Huong NGUYEN
Thi Thanh Huong NGUYEN est enseignante-chercheuse, maître de Conférences à l’Institut Polytechnique de Hanoï (Vietnam). Titulaire d’un Master de Philologie, Interprétariat et Traduction de français et de russe délivré par l’Université linguistique de Moscou, d’un Master des Sciences sociales et humaines en langue française et d’un DESS Certificat d’aptitude à l’administration des entreprises, elle poursuit sa carrière de professeur de français à l’Institut Polytechnique de Hanoï (IPH).
Ses recherches portent sur les pratiques pédagogiques, reliant le monde académique au monde professionnel, spécialement sur l’insertion professionnelle des étudiants francophones.
Conseillère pédagogique de la Direction régionale Asie-Pacifique (DRAP) de l’AUF pendant quelques années, elle a animé plusieurs formations régionales et contribué à la création et à l’encadrement de formations hybrides au sein de l’Université.
Elle est l’auteure de nombreuses communications et d’articles sur l’enseignement du français langue étrangère, notamment dans des dispositifs hybrides et à vocation professionnelle.
Adeline Larissa SIMO-SOUOP
Adeline Larissa SIMO-SOUOP est chargée de cours de linguistique française et de didactique du français au Département de français de l’Université de Buea (Cameroun). Titulaire d’un doctorat Ès Lettres et Sciences humaines de l’Université Aix-Marseille, elle a obtenu le certificat de professionnalisation en FLE (PRO-FLE) et est aussi évaluatrice des examens DELF et DALF. Elle s’est vue décernée, en 2010, le Prix de sociolinguistique francophone pour sa thèse de doctorat intitulée La variation du français au Cameroun. Approche sociolinguistique et syntaxique. Vol 1 395 p., Vol 2 222 p. (inédite). Elle est, par ailleurs, l’auteure de nombreuses publications sur le discours et les parlers au Cameroun.
Rada TIRVASSEN
Rada Tirvassen est professeur émérite, département des langues anciennes et modernes, département des langues anciennes et modernes à l’université de Pretoria en Afrique du Sud. Il a longtemps travaillé à l’Ile Maurice, au Mauritius Institute of Education. Ses recherches portent sur la question des langues en contexte plurilingue mauricien et plus généralement dans l’océan Indien qu’il conduit dans une double perspective socio- et psycholinguistique.
Thierry VERDEL
Thierry Verdel est le Recteur de l’Université Senghor depuis le 1er janvier 2017, en position de détachement de son poste de Professeur des Universités à l’Ecole des Mines de Nancy. Ingénieur de formation initiale, il a travaillé dans le domaine de la géotechnique appliquée à la préservation du patrimoine historique puis de la prévention des risques d’origine naturelle ou technologique et de la gestion des situations de crise. Il enseigne par ailleurs les méthodes statistiques et l’analyse de données. Auteur ou co-auteur de 29 publications internationales et de plus de 60 communications dans des conférences internationales, il a encadré 22 doctorants dans ses domaines de spécialité et participé à plusieurs projets de formation ou de recherche européens. Il a dirigé le département environnement de l’Université Senghor entre 2007 et 2010.
Monica VLAD
Monica VLAD est maître de conférences HDR au Département de Langues Modernes à l’Université Ovidius Constanta, Roumanie. Docteur en didactologie des langues et des cultures de l’Université Paris 3 Sorbonne Nouvelle, elle enseigne actuellement la didactique du plurilinguisme et du français pour les non-spécialistes. Elle a publié notamment Le plurilinguisme dans la formation universitaire des enseignants de langues (Bucarest : Cartea Universitara, 2015) et L’Ecrit universitaire en pratique (Bruxelles : De Boeck, coll. Méthodes en sciences humaines 2009, 2011, 2017) – avec Georgeta Cislaru et Chantal Claudel. Elle a coordonné – avec Francis Carton et Emmanuelle Carrette – le volume collectif Diversités culturelles et enseignement du français dans le monde (Grenoble : Presses Universitaires de Grenoble, 2011) et avec Marielle Causa et Stéphanie Galligani le volume Formation et pratiques enseignantes en contextes pluriels (Paris : Riveneuve, 2014). Elle est membre de nombreux collectifs de recherche au niveau international.
Destiny Tchéhouali
Destiny Tchéhouali est Professeur de communication internationale au Département de Communication sociale et publique de l’Université du Québec à Montréal (UQAM). Il est co-titulaire de la Chaire Unesco en communication et technologies pour le développement, à laquelle est rattaché l’Observatoire des réseaux et interconnexions de la société numérique (ORISON) dont il est le directeur. Il est également co-directeur du Groupe de recherche axé sur la communication internationale et interculturelle (GERACII).
Titulaire d’un doctorat en Géographie des Technologies de l’information et de la communication (TIC) de l’Université de Toulouse Jean Jaurès, sa thèse soutenue en 2013 dresse le bilan des politiques internationales de solidarité numérique en Afrique. Ses recherches actuelles portent, entre autres, sur : 1) l’impact des plateformes numériques mondiales (telles que Netflix, Spotify ou YouTube) sur la découvrabilité et la consommation en ligne d’une diversité de produits culturels (audiovisuels, cinématographiques et musicaux) nationaux ou locaux ; 2) le rôle et l’importance de la communication dans le développement international et les pratiques de communication des Organisations Internationales ; 3) la Gouvernance d’Internet face aux nouveaux enjeux géopolitiques du cyberespace et de la société de l’information (Déploiement des réseaux 5G, Développement de l’Internet des Objets et de l’Intelligence Artificielle, Neutralité d’Internet, Cybersécurité, Cyberdiplomatie).
Il assume, par ailleurs, depuis janvier 2017 les fonctions de Président du Conseil d’Administration de la section québécoise de l’Internet Society (ISOC Québec), un organisme à but non lucratif œuvrant en faveur du développement de l’accès et des usages de l’Internet au Québec et dans les pays francophones d’Afrique.
DES DONNÉES SUR LA LANGUE FRANÇAISE DANS LE MONDE
Publié tous les quatre ans par l’Observatoire, La langue française dans le monde (l’édition 2019) est un outil essentiel pour tous ceux qui s’intéressent à la situation précise du français sur la planète comme dans chaque pays. L’édition 2022 (voir la Synthèse 2022) recense 321 millions de francophones dans le monde. Ce fruit du travail de collecte, de recherche et d’analyse, de l’Observatoire et d’un réseau international d’experts, présente, entre autres, la réalité des usages de la langue française et les chiffres précis sur l’enseignement du français, sa présence dans l’économie, la culture, les médias et l’Internet.
D’autres études ou publications sont élaborées afin de faire le point sur des sujets plus ciblés, comme l’économie ou les grands espaces linguistiques par exemple.
Par ailleurs, l’Observatoire met à disposition des internautes des données actualisées sur la langue française classées selon trois grandes entrées thématiques : « Qui parle français » ; « Qui apprend le français » ; « Le français, langue de communication et des affaires ». Des informations statistiques, des tableaux, des cartes, des graphiques et des ressources audio et vidéo peuvent être consultées et téléchargées selon les besoins des utilisateurs, notamment dans la rubrique « Ressources ».
LE FRANÇAIS DANS LES ORGANISATIONS INTERNATIONALES
Le suivi de la situation du français dans les organisations internationales, priorité pour l’OIF, fait l’objet d’une attention particulière de la part de l’Observatoire de la langue française.
Outre le recueil des pratiques observées dans l’usage des langues officielles ou de travail au sein des organisations internationales ou régionales au travers des documents de suivi, l’Observatoire s’attache, en liaison avec les Représentations permanentes de la Francophonie auprès des organisations internationales, à accompagner les États membres et observateurs de l’OIF dans la mise en œuvre du Vade-mecum relatif à l’usage de la langue française dans les organisations internationales, document qui encourage les diplomates à utiliser le français et à promouvoir le multilinguisme.
CONSEIL, ÉTUDES ET PROSPECTIVE
Situé à Québec, à la Représentation de l’OIF pour les Amériques (REPAM), et œuvrant au sein de la direction « Langue française et diversités des cultures francophones » (DLC), l’Observatoire participe à l’élaboration des plans d’action en faveur du français conclus entre certains pays et la Francophonie. Il contribue également aux travaux du Groupe de travail « Langue française » du Conseil permanent de la Francophonie. L’Observatoire favorise enfin le dialogue avec les autres espaces linguistiques (hispanophone et lusophone notamment) ainsi qu’avec les organismes de politique et d’aménagement linguistique (OPALE) réunis en réseau au sein duquel l’OIF promeut tout particulièrement les variétés de français et l’expertise linguistique francophone.
Les études coordonnées par l’Observatoire sont des indicateurs précieux pouvant inspirer des politiques de promotion du français dans un domaine ou une région du monde. Elles sont transmises à tous les acteurs de la Francophonie et sont régulièrement publiées et mises en ligne sur le site de l’OIF. Elles permettent, entre autres, d’alimenter la réflexion des décideurs, tout particulièrement ceux en charge des politiques linguistiques.
Sur la base des analyses conduites pas l’Observatoire, un programme de réflexion prospective a été adopté par la DLC qui a donné lieu à l’organisation d’ateliers et qui inspire les recherches en cours, notamment sur l’avenir du français en Afrique subsaharienne et dans le monde arabofrancophone.
Pour aller plus loin…
La langue française dans le monde 2019
La langue française dans le monde 2014
Note de recherche : Estimation des populations francophones
dans le monde en 2022
Mesurer la francophonie et identifier les francophones
1re réunion du Comité Scientifique de l’Observatoire la langue française
Agence universitaire de la francophonie
Observatoire démographique et statistique de l’espace francophone
Organismes francophones de politique et d’aménagement linguistiques (OPALE)