EUROPE
Le nombre d’apprenants de FLE en 2022
Retrouvez ici les données 2018
Préscolaire |
Primaire |
Secondaire |
Supérieur |
|
Albanie |
– |
11 956 |
19 119 |
10 857 |
Allemagne |
– |
109 226 |
1 379 359 |
– |
Andorre – syst. andorran |
815 |
1 789 |
1 533 |
– |
Andorre – syst. espagnol |
597 |
1 234 |
923 |
339 |
Arménie |
– |
483 |
42 629 |
3 482 |
Autriche |
– |
1 461 |
98 715 |
– |
Belgique- Communauté flamande |
– |
117 041 |
397 765 |
– |
Belgique – Communauté germanophone |
2 122 |
4 292 |
4 841 |
254 |
Bosnie-Herzégovine |
– |
3 860 |
5 934 |
100 |
Bulgarie(a) |
70 |
2 734 |
27 716 |
1 218 |
Chypre |
– |
1 298 |
55 000 |
680 |
Croatie |
22 |
3 280 |
6 220 |
568 |
Danemark |
– |
30 000 |
10 000 |
220 |
Espagne |
– |
187 094 |
867 474 |
– |
Estonie |
– |
1 314 |
2 811 |
– |
Ex-Rép. Youg. de Macédoine |
– |
37 324 |
17 186 |
336 |
Finlande |
– |
7 391 |
22 506 |
– |
Géorgie(b) |
9 987 | |||
Grèce |
– |
104 180 |
152 376 |
3 000 |
Hongrie |
83 |
1 459 |
19 950 |
– |
Irlande |
– |
1 000 |
167 533 |
6 000 |
Islande |
– |
122 |
1 650 |
– |
Italie |
– |
26 319 |
1 845 020 |
– |
Kosovo(c) |
– |
– |
20 900 |
2 500 |
Lettonie(d) |
– |
2 790 |
2 046 |
19 |
Lituanie |
– |
705 |
7 208 |
– |
Luxembourg |
– |
27 209 |
– |
– |
Malte |
– |
242 |
7 057 |
31 |
Moldavie |
– |
25 339 |
94 829 |
3 800 |
Monténégro |
– |
4 610 |
3 175 |
315 |
Norvège |
– |
– |
34 110 |
– |
Pays-Bas |
52 |
3 728 |
426 963 |
– |
Pologne |
– |
12 466 |
125 324 |
286 |
Portugal |
– | 981 | 265 753 | – |
République Tchèque |
– | 6 641 | 21 634 | – |
Roumanie |
782 | 101 318 | 1 656 828 | 579 582 |
Royaume-Uni |
– | – | 407 200 | 6 555 |
Russie |
– | – | 275 107 | 40 000 |
Serbie |
– | 82 568 | 25 228 | 1 152 |
Slovaquie |
258 | 2 177 | 9 205 | 362 |
Slovénie |
– | 2 092 | 2 572 | 550 |
Suède |
– | 1 019 | 76 328 | 18 415 |
Turquie |
641 | 3 435 | 5 406 | 11 079 |
Ukraine |
– | 17 284 | 235 448 | 1 796 |
Note : les effectifs sont donnés pour l’année scolaire 2016/2017 sauf Albanie, Andorre, Autriche (2014/2015), Bulgarie, Danemark, Finlande, Grèce, Lituanie, Luxembourg, Royaume Uni, Russie, Slovénie (2015/2016)
« DANS LES PAYS ANGLOPHONES D’EUROPE, LE FRANÇAIS EST LA PREMIÈRE LANGUE ÉTRANGÈRE ÉTUDIÉE
ET LES TERRITOIRES GERMANOPHONES LUI RÉSERVENT LA DEUXIÈME PLACE »
Cet espace réunit à lui seul 13 Etats ou gouvernements membres de plein droit de l’OIF, 18 membres observateurs (avec l’Irlande et Malte depuis octobre 2018) et 1 pays membre associé.
La langue française est langue officielle unique en France, à Monaco, pour la Fédération Wallonie-Bruxelles ; et langue co-officielle en Belgique (avec le néerlandais et l’allemand), au Luxembourg (avec l’allemand et le luxembourgeois), en Suisse (avec l’allemand, l’italien et le romanche), en Italie dans la vallée d’Aoste (avec l’italien) ainsi qu’en Suisse aux côtés de l’allemand (dans les cantons du Jura, de Genève, Vaud, Berne, Fribourg et du Valais).
Elle est enfin seule ou principale langue d’enseignement dès l’entrée à l’école pour la Fédération Wallonie- Bruxelles, la France, Monaco, la Suisse romande ; et aux côtés d’une ou plusieurs langues, entièrement ou partiellement selon les niveaux, en Andorre (système andorran et système français), en Belgique, et au Luxembourg.
Avec les continents américain et africain, l’espace européen partage en effet cette caractéristique d’accueillir des pays dont tout ou partie du système éducatif a recours à la langue française comme médium d’enseignement. Une réalité qui participe à expliquer les évolutions constatées dans les enseignements du français langue étrangère.
Le français y demeure globalement la 2ème langue la plus apprise dans le 1er cycle du secondaire occupant traditionnellement la première place dans les pays anglophones et dans ceux qui lui assignent une co-officialité avec d’autres langues, comme la Belgique, le Luxembourg ou la Suisse. Par ailleurs, et selon les parties du continent, le français est souvent la 3ème langue étrangère, parfois la 4ème, sur un espace où règne un certain volontarisme en faveur du plurilinguisme.
UN LABEL MULTILINGUE POUR LES ENTREPRISES RESPECTUEUSES DU PLURALISME LINGUISTIQUE
Les diplômes de français professionnel seront partie intégrante du futur label multilingue pour les entreprises respectueuses du pluralisme linguistique. Le lancement de ce dispositif a été annoncé par le Président de la République française dans le cadre du Plan « Une ambition pour la langue française et le plurilinguisme » présenté le 20 mars 2018. Piloté par l’Institut Français en lien avec l’AFNOR (Association française de normalisation) et la Chambre de commerce et d’industrie Paris Ile de France, le label multilingue fera la promotion du français dans les entreprises et valorisera les parcours plurilingues et interculturels dans le cadre professionnel.
L’implantation des DFP Tourisme-Hotellerie-Restauration dans les instituts techniques et les lycées professionnels en Italie
En Italie, les Diplômes de français professionnel sont implantés dans 37 centres agréés, dont 18 sont des Instituts techniques pour le tourisme ou des lycées professionnels. Les Diplômes de français professionnels permettent de valider les compétences en français dans le cadre des études (niveau Bac +2). Une convention avec l’Ambassade de France permet de valoriser ces certifications et de proposer aux centres de passation des formations chaque année, avec un tarif préférentiel. Ces formations ont permis d’accompagner l’évolution de la pédagogie vers des savoir-faire adaptés au milieu professionnel.
Plateforme « PARKUR » et projet « DELCYME »
A l’initiative de l’OFAJ (Office Franco-Allemand de la Jeunesse), puis en association avec les CARL DUISBERG CENTREN, l’université de Cuenca (Espagne), l’université de Milan (Italie), l’association Semper avanti de Wroclaw (Pologne), et avec le soutien du programme européen Erasmus+, le CAVILAM – Alliance française participe à la création d’une plateforme d’autoapprentissage destinée aux jeunes qui souhaitent effectuer un stage professionnel dans l’un des pays partenaires du projet.
Cette formation tutorée comprend des modules d’acquisition linguistique ciblés sur les situations professionnelles concrètes et de nombreux apports culturels et interculturels.
L’ensemble constitue une approche très originale destinée à soutenir les jeunes dans leur projet.
La position géographique de la France dans cet ensemble, son poids économique et son rayonnement culturel, tout autant que sa politique de promotion de sa langue, constituent des facteurs décisifs de l’apprentissage du français dans nombre de pays européens, aux premiers rangs desquels se trouvent ses voisins immédiats, comme l’Allemagne, le Royaume Uni, l’Espagne ou l’Italie. Par ailleurs, le nombre élevé d’élèves apprenant le français dans les régions non francophones de Belgique ou de Suisse s’explique largement par la présence de sociétés francophones auxquelles elles sont étroitement liées quand elles ne s’interpénètrent pas franchement.
Comme l’explique une proposition de recommandation « relative à une approche globale de l’enseignement et de l’apprentissage des langues », préparée en mai 2018 par la Commission européenne à l’attention du Conseil européen, la plupart des élèves de l’Union (84%) commencent à apprendre une première langue étrangère plus tôt que ce n’était le cas au cours des décennies précédentes, mais l’on dénombre encore 11 pays dans lesquels une deuxième langue étrangère n’est pas obligatoire dans l’enseignement secondaire général.
ÉTAT DES LIEUX
Retrouvez ici les données 2018
En Europe de l’Ouest et du Nord
Dans les pays anglophones, comme en Belgique non francophone, au Luxembourg et en Suisse, le français est la 1ère langue étrangère étudiée et les territoires germanophones lui réservent la 2ème place. Partout ailleurs, non seulement l’anglais domine largement le paysage, mais il est souvent suivi de l’allemand et/ou du russe (dans les pays baltes) faisant du français la 3ème ou la 4ème langue étudiée.
En Europe centrale et orientale
Le français a beaucoup attiré des générations qui aujourd’hui vieillissent, tout comme les enseignants en charge de transmettre cette langue. De même, les méthodes et les supports d’apprentissage peinent à se moderniser, même si la perception progressive de la dimension mondiale du français, au-delà même du continent européen, contribue à revitaliser l’image de cette langue, certes prestigieuse, mais considérée souvent comme élitiste et moins propice aux affaires que d’autres. Parallèlement, le russe a également beaucoup reflué depuis le début des années 1990, même s’il reste assez présent dans de nombreux pays.
En Europe méridionale
Les pays de langues romanes, comme l’Andorre, Espagne, l’Italie et le Portugal pratiquent des langues issues de la même famille que le français, ce qui, outre le facteur géographique, semble jouer en faveur de cette langue. D’ailleurs, ces pays affichent des taux de francophonie exceptionnellement élevés (entre 12% et jusqu’à 25% de la population et même 70% en Andorre) qui s’expliquent essentiellement par le nombre de personnes ayant suivi un enseignement de français pendant leur scolarité, même si les mouvements migratoires (plus anciens) et touristiques (toujours d’actualité) ont aussi favorisé des allers-retours qui se poursuivent en partie et font encore sentir leurs effets.
LES EVOLUTIONS
Sur un total à la hausse de +8% d’apprenants entre 2014 et 2018 à l’échelle mondiale, les évolutions constatées pour L’Europe, avec une très légère baisse de 2%, peuvent être considérées comme stables. Même si, majoritairement, la langue française perd des apprenants dans le secondaire avec une baisse qui se poursuit surtout dans le 2e cycle de ce niveau d’enseignement. En revanche, si le français se maintient tout de même à l’échelle du continent, c’est en raison d’une croissance de son audience dans le primaire et, dans certains cas, dans le 1er cycle du secondaire
Cet aperçu global masque bien sûr des réalités fort contrastées et confirme surtout la très forte domination de l’anglais, avérée depuis plusieurs années en Europe.
Le français est langue première de 12% des citoyens de l’UE (contre 16% pour l’allemand et 13% pour l’anglais – avant Brexit – et l’italien), et demeure la seconde langue étrangère la plus apprise dans le premier cycle de l’enseignement secondaire dans les pays membres de l’UE avec 26,1% d’apprenants (contre 96,2% pour l’anglais, 16,8% pour l’allemand et 12,6% pour l’espagnol).
Dans les systèmes éducatifs nationaux
Globalement, le français, qui est la langue première de 12% des citoyens de l’UE (contre 16% pour l’allemand et 13% pour l’anglais – avant Brexit – et l’italien), demeure la seconde langue étrangère la plus apprise dans le premier cycle de l’enseignement secondaire dans les pays membres de l’UE : 26,1% des élèves l’apprennent. Sans compter les pays anglophones, le français passe devant l’anglais en Belgique et au Luxembourg (cf. Eurostat 2016).
Les professeurs de français sont donc nombreux en Europe, comme l’atteste le poids que pèsent leurs associations dans le réseau de la FIPF. Sur les 13 « grosses » associations membres de la FIPF, 7 sont européennes (Allemagne, Belgique, Espagne, Finlande, Grande Bretagne, Pays-Bas et Suède).
Au sein du réseau des AF et des IF
En dehors des systèmes éducatifs, le réseau des Alliances françaises et les Instituts culturels français contribue à l’apprentissage du français sur ce continent. Environ 1/3 des implantations de l’un et l’autre réseau se situent en Europe, soit 200 Alliances françaises (pour les seules dites « enseignantes ») et 55 instituts culturels (ou antennes). Au total, ce sont 146 000 apprenants de français qui fréquentent ces réseaux : 70 000 dans les AF (2017) et 64 000 dans les IF (2017), ce qui représente respectivement 19% et 28% du total mondial des élèves de chacun des réseaux. Cette part est en légère augmentation par rapport à 2012/2013.
Des ressources pédagogiques TV5 MONDE à destination des adultes migrants et des formateurs
Pour le public spécifique des adultes migrants accueillis dans les pays francophones, TV5MONDE et la Scop de formation Langues Plurielles ont produit en 2016 des ressources de niveau A1. Les activités s’adressent à des publics variés: personnes ayant été scolarisées ou non, adultes qui lisent et écrivent avec des difficultés, apprenants scripteurs et lecteurs dans leur pays d’origine. Les dossiers thématiques visent l’enseignement de la langue française tout en sensibilisant à des valeurs civiques. À travers des mises en situation, les apprenants découvrent des pratiques culturelles du pays d’accueil, se familiarisent avec des documents administratifs, s’initient à une vie sociale.
Ces ressources pédagogiques ont aussi pour vocation de contribuer à la formation pédagogique des personnes qui donnent des cours de français au public migrant, parfois bénévoles et non formés au FLE. De nombreuses formations à l’utilisation de ce matériel pédagogique ont eu lieu en France et en Belgique.
Le Cadre européen commun de référence pour les langues : apprendre, enseigner, évaluer (CECR ou CECRL) est un instrument de référence qui a été conçu afin de fournir une base transparente, cohérente et aussi exhaustive que possible, nécessaire à l’élaboration de programmes de langues et d’outils de qualité pour l’enseignement, l’apprentissage, et l’évaluation des compétences en langues étrangères. Il est utilisé dans les 47 Etats membres du Conseil de l’Europe et d’autres continents, édité dans 40 langues, et décrit les compétences en langues étrangères sur six niveaux (A1 et A2, B1 et B2, C1 et C2) ainsi que sur trois niveaux intermédiaires (A2+, B1+, B2+).
Bien plus qu’un ensemble de niveaux de compétences langagières, il intègre des valeurs éducatives en cherchant par exemple à impliquer davantage l’apprenant dans la co-construction de son apprentissage vers plus d’autonomie et de travail collaboratif, ou encore à travers une évaluation positive des compétences acquises.
Le CECR contribue aux objectifs que le Conseil de l’Europe s’est fixés, à savoir de s’engager en faveur d’une éducation de qualité pour tous, de la promotion du plurilinguisme et du pluriculturalisme, notamment à travers l’apport de descripteurs pour la médiation, la compétence plurilingue/pluriculturelle et la langue des signes qui ont été intégrés dans le volume complémentaire édité en 2018.
Texte intégral du CECRL(2001) disponible en ligne : https://rm.coe.int/16802fc3a8
Ainsi que le volume complémentaire de 2018 : https://rm.coe.int/cecr-volume-complementaire-avec-de-nouveaux-descripteurs/16807875d5
Les effectifs les plus nombreux se trouvent logiquement dans les grands pays comme l’Allemagne, l’Espagne, l’Italie, le Royaume Uni ou la Russie, même si c’est la France elle-même, avec ses 19 Alliances françaises, qui arrivent en tête. L’évolution récente des effectifs marque des tendances contradictoires à l’échelle continentale (mais conformes à celles enregistrée au niveau mondial) entre les deux réseaux : ceux des Alliances ont globalement baissé (-21% entre 2012 et 2017) tandis que ceux des Instituts français ont crû de 6% entre 2013 et 2017.
Le français langue professionnelle, d’intégration et de mobilité
La part que représentent les Européens dans le volume des certifications délivrées pour valider un niveau de français est révélatrice d’un intérêt lié à des projets d’études et professionnels ( enrichir son cv, poursuivre des études, travailler ou s’installer définitivement dans un pays francophone) mais aussi pour élargir ses horizons et s’ouvrir aux cultures francophones : avec 55% des candidats aux DELF/DALF, 79% de ceux qui passent un diplôme professionnel (DP) de français de la CCIP-Ile-de-France .
En moyenne, ce sont aussi les Européens qui occupent la première place dans les passations des tests d’évaluation en langue française de la CCIP-IDF et la 2e dans ceux du CIEP, ce qui s’explique surtout par le poids de ceux nécessaires à l’obtention de la nationalité française.
Des certifications officielles de français pour accompagner les projets d’études
Le nombre de candidats aux déclinaisons du DELF pour les jeunes publics (PRIM, JUNIOR et scolaire) représente 67 % du total de ces formats passés dans le monde en 2017, et révèle donc un intérêt des établissements scolaires et des parents. Sur les 180 000 candidats, les plus nombreux se trouvent en Allemagne (près du tiers), en Italie et en Espagne.
Les Diplômes de français professionnel (DFP) valorisent pour leur part la compétence à travailler en français notamment, dans les affaires, les relations internationales, les métiers du tourisme-hôtellerie-restauration, de la santé et de la mode.
Ils sont par exemple intégrés dans des cursus de formation au sein de grandes universités telles que Duke aux Etats-Unis, la Bocconi en Italie, l’Académie du Commerce Extérieur en Russie, l’Ecole Hôtelière de Lausanne… et répondent à la demande d’étudiants ou de professionnels visant un emploi dans lequel la maîtrise de la langue française est un avantage.
Des certifications officielles pour travailler en français
Le DFP affaires remporte le plus grand succès, plus particulièrement en Italie, en France et surtout en Suisse (qui réunit à elle seule 2038 candidats en 2017, sur un total de 4340 candidats dans le monde) ainsi que le DFP secrétariat, ou encore le DFP tourisme -hôtellerie-restauration (en Italie et en Espagne).
Le DFP Relations internationales est enfin un diplôme qui répond aux besoins des administrations nationales et internationales comme des diplomates et fonctionnaires qui souhaitent valoriser leurs compétences linguistiques (il est réalisé par la CCIP IdF avec la collaboration pédagogique du Département de français de l’Académie Diplomatique de Vienne, et l’appui de l’OIF).
En 2017, la plupart des candidats au DFP (B1) de Relations internationales étaient principalement originaires d’Arménie, d’Autriche, de Bosnie Herzégovine, de Bulgarie, de Lituanie, de Roumanie, de Russie et de Suisse.
VALORISER LE FRANÇAIS DANS LES FORMATIONS PROFESSIONNELLES POUR L’EMPLOI
Au-delà du secteur éducatif et de la formation, les certifications peuvent faire l’objet de partenariats avec les administrations et les entreprises de différents secteurs professionnels, afin de valoriser les compétences des agents à travailler en français, de permettre aux entreprises et administrations de collaborer, de répondre aux attentes ou encore d’élargir leurs réseaux de clients et de fournisseurs francophones, dans un marché mondial de plus en plus compétitif.
En République Tchèque, l’entreprise IBM, consciente des opportunités de développement qu’offre le français dans cette région, a choisi de s’appuyer sur les diplômes de français professionnel pour la formation de ses collaborateurs.
En Roumanie, la valorisation des compétences linguistiques des professionnels du tourisme se fait dans le cadre du label L « on parle français » (https://www.lefrancaisdesaffaires.fr/label-l/), fruit d’un partenariat entre l’Institut français de Roumanie et la Fédération des industries hôtelières de Roumanie. Les diplômes de français professionnel tourisme-hôtellerie-restauration valident la capacité des établissements labellisés à accueillir des touristes francophones.
Ces certifications s’inscrivent dans un panorama très large de certifications pour les langues étrangères autres que le français, notamment pour les certifications européennes structurées pour la plupart autour des standards du CECR (ou CECRL, Cadre Européen Commun de Référence pour les langues), ou encore les certifications canadiennes basées sur les NCLC (Niveaux de compétence linguistique canadiens) pour le Canada.